jueves, 27 de junio de 2013

Parole (remake)



Coups de pinceau du poète
Coups de canon de lettres
Respiration de traits alertes
Hiéroglyphes, tortues altières
Carapaces, coups de cœur nets








Le mot, condamné à perpétuité
Seul, fragile et bigarré
Indomptable et effréné
Menotté, victime de papier
Vapeur émanant du gosier.

Pudeur des vides comblés
des silences saturés.
Séduisant et infidèle,
assourdissant
ou docile, bien que tonitruant.

Cortina de humo,
Camelo… y mucho.

Peau tannée de l’imagination
Nymphe osée de la négociation
Or du silence
Encens.


Arc-en-ciel instantané affranchi
Assaut d’une certaine (in)conscience.
Voix cadencée à portée.







Suspendue à tes lèvres hautaines
J’ai perdu pied, je me suis retrouvée nez-à-nez avec l’oubli.

没词儿了。。。
说不定

Paroles proférées
Braise des injures contenues
Paroles préférées
Bras dans lesquels tu m’as retenue.

Géhenne : infortune blanche
Veille : songe manche.
Las palabras embelesan mis noches en blanco,
edifican catedrales.
A lo lejos, el eco del silencio insaciable entona las primeras notas de una rapsodia.
¡Sigue!” El espacio despejado se entrega, ella tararea.
El salto mortal
fatal 
de buena fe.

lunes, 24 de junio de 2013

Voulez-vous coucher avec moi ?

Ô écrans tout puissants
anonymes et insensibles,
bien que tactiles, 
dites-moi où gît
le sex appeal ?

Libido qui s'effrite,
se terre,
s'enterre,
se vide.

Fuite
d'Eros devenu délétère.
Vénus
venue pour se taire.


Sans contact, ni tact
seule sévit la chimère.
Mère du mensonge, 
songe d'une nuit,
une et quelconque.

Amour mort,
amor mourant.
Acte asexué
sans mordant.
Sens dormant.

La Belle et son pays boisé
sans baiser
vous l'aurez.


Lui, 
symbole qui luit,
lutte acharnée,
suite démantelée,
il est achevé.



Mante religieuse
aimante
attirante
plante sa lueur ardente
épouvante
hante
déchante
le mont de Vénus.


Il lui en faut toujours plus.
Prépuce,
saut de puce
pénètre 
l'être.

Vêpres
des lépreux,
ils guettent
des yeux pieux
un ventre
à bas !
là-bas !

Chiens andalous
trop jaloux
fous de nous.
Epoux
couronnés,
voyous 
courroucés.


Voile.



Fleur
qu'ils effleurent.
Peur
qu'ils pleurent.









Lâches 
lâchés
en forêt.
Forets
qui pénètrent
et s'empêtrent.




Lune,
témoin de loin.
L'une
et l'autre en moins.

sábado, 22 de junio de 2013

Ortorexia

Ortorexia: culpable. Para prueba de ello un botón. Se suele relacionar "ortorexia" con trastornos nerviosos, de ahí que la expresión "ortorexia nerviosa" sea comúnmente utilizada. Como dice el refrán, "más vale estar solo que mal acompañado". Aún así, a la ortorexia se la difama aunque vaya solita. Se la percibe como una obsesión por seguir el camino recto. Desvío, obsesión, obcecación, empeño enfermizos por alcanzar lo recto y correcto.

Pero esto no cuadra. Es como si se tiñesen de un preocupante color marrón enfangado las palabras con el prefijo "orto", tales como ortografía, ortopedia, ortodoncia, ortofonía, ortodoxia. Veamos.


Ortografía: conjunto de reglas y convenciones que rigen el sistema de escritura. Se han ideado correctores ortográficos para seguir la norma.

Ortopedia: especialidad médica que consiste en corregir o evitar deformaciones del sistema esquelético y muscular del cuerpo humano. Se han inventado una panoplia de equipos y técnicas para remediar a lo que se considera una irregularidad.
Ortodoncia: disciplina o ciencia que busca prevenir y tratar las anomalías de los dientes, es decir corregir eventuales alteraciones. Con ello se pretende lograr cierta estética y armonía.
Ortología: parte de la gramática que se refiere a la correcta pronunciación de las palabras, a la mejora de la locución que garantiza así una mejor comunicación.
Ortodoxia: creencia recta y verdadera en conformidad con doctrinas, dogmas o prácticas habituales. Salirse de la ortodoxia es pecado. De ovejita blanca con vida placentera pasamos a deambular por laberintos luciferinos como ovejas negras, atrapadas en un agujero que gira eternamente en ciclo centrípeto. ovejas endemoniadas, malditas, condenadas, diabólicas y malignas.

En la actualidad, es de neuróticos, egocéntricos, maniáticos prestar atención a lo que uno come. Muchos ascetas se alimentaron de patatas podridas o incluso ayunaron para alcanzar un despego material. El propio Siddharta cayó en la trampa, pero un día despertó de su letargo y comprendió su error. Se levantó y dejó atrás aquel espejismo.

Los desaciertos de los profetas se han convertido en norma. Por ello, comer bien está mal. ¿Lujuria ostentosa, regocijo petulante, deleite obsceno? Comer es complacer los sentidos y rendirse ante los placeres de la carne. Comer bien es hacerlo sin pasarse de la raya. Malcomer es como ir de putas,  mientras que "biencomer" es el acto de amor erótico, sensual y placentero. Eso no implica ni represión, ni prohibición. No es perjudicial -sino todo lo contrario-. Saborear deliciosos guisos, ponerse las botas, paladear un buen vino, diversificar, descubrir nuevos aromas, etc. no es tampoco monogamia. 


En esa dicotomía estamos engullidos. Seguimos envueltos en el fangoso terreno de las dualidades. Divorcio del cuerpo y de la mente. Rupture de la tenue línea de contención. Liposucción vs. ejercicio. Cirugía vs. equilibrio. Comida basura vs. dieta sana. Remodelado vs. formas y curvas naturales.


Quedaron atrapados los festines paganos gargantuescos en la rigidez del tiempo de la historia bíblica. Se solidificaron, petrificaron hasta estallar bajo la presión social aburguesada. A pesar de todo, las comidas frugales nos desagradan. Nos atiborramos de junk food y nuestra sociedad condescendente lo ve con buenos ojos. ¿Por qué deberíamos controlar nuestros impulsos? El disparate radica en que se nos enseña a medir las palabras y no a moderar las ganas irreprimibles de comer.

Comida y compulsión hacen buenas migas. Ponerse algo en la boca para sosegar la conciencia, aplacar la ira, enmudecer el aburrimiento, calmar el miedo, serenar la angustia. La comida es como el chupete se pone en la boca para acallar cualquier atisbo de independencia y desacuerdo. Nos han enseñado a mirar hacia el otro lado. Se trata, pues, de mirar al frente. 



Buen provecho...

martes, 18 de junio de 2013

¿Qué pasa con la democracia?


Recuerdo unas palabras soltadas al aire cargado y contaminado de Pekín. Chocaron con las partículas de aire revoltosas. 




Aquel sonido casi inaudible retumba aún como un gong, un frágil despertar, una invitación a mantenerse alerta. 






“La diferencia entre Occidente y China radica en que aquí sabemos que vivimos bajo una dictadura a diferencia de vosotros”. Y no le faltaba razón.




Aquellos valores sembrados, edificio de mi ideología, se fueron tambaleando, erosionando, desgastando. Solo quedó un esqueleto, esbozo de un mestizaje. La colisión entre la materia que supo resistirse y la nueva materia engendró una chispa. 




De la entrega de la chispa al aire nació el fuego. Siempre el aire con aires de romance. 

domingo, 16 de junio de 2013

Déjeuner sur l'herbe


Voilà toute la magie des mots ! Il suffit de les prononcer ou de les tracer sur fond contrasté pour que des feux d’artifice en jaillissent, pour que les associations d’idées fusent, pour que les émotions s’y éveillent, pour que la pensée, à peine sortie de ses draps de soie, se transforme et se pose sans tenue, à découvert comme un papillon sur l’herbe.

Aussi simple que ça ! Assembler des mots comme les pièces d’un puzzle inouï, enfiler des perles multi-couleur, enchaîner des maillons l’un après l’autre, ouvrir un espace avec un trait ou alors remplir un espace d'un son, laisser une trace bien racée.


L’herbe à pelouse, à chat, à pré. L’herbe au chantre, aux ânes, aux chats, aux perles. Couper l’herbe sous le pied, relever une sauce avec des fines herbes. Mauvaise herbe croît toujours. Ingénieur en herbe. Envahi par les herbes. Fouler l’herbe. L’herbe est toujours plus verte dans le pré d’à-côté. Manger son blé en herbe. Manger l’herbe sur pied. Ruminer l’herbe ou son verbe.

Si on avance vers l’Est, à l’extrême, on tombe sur un trésor enseveli sous l’herbe d’une sagesse étonnamment verte : « Le redoutable dragon ne l’emporte pas sur le serpent lové dans l’herbe ». « Immobile, assis sans rien faire, le printemps vient, l’herbe pousse ». « Chaque maladie a une herbe pour la guérir ».

Parmi ces merveilles, quelques éclairs de lucidité parcourent un ciel fraîchement dégarni :
-       风行草靡Le vent souffle, l’herbe s’envole. Trop simple pour notre esprit éclairé par des lumières aux reflets logiques et méthodiques. Métaphore filée tout en subtilité : la force démesurée vient à bout de tout. Poésie emprisonnée par la raison débridée. Un regret, une larme tendue sur une droite intransigeante. Le sens linéaire a meurtri l’aisance curviligne.
-       百草权舆L’herbe bourgeonne. Encore une image haute en couleur pour annoncer le printemps qui se fait attendre.
-       春晖寸草Etymologie qui reprend les soldats sous le soleil printanier et un tantinet d’herbe. Cette vision guerrière, source de l’inspiration chinoise, a muté dans le temps. Le soleil printanier s’est transformé en amour parental, la langue chinoise est poésie, nul besoin de maquillage, elle est en soi magie de la prose en quatrain. Quant à la portion congrue d’herbe, elle devient l’infini. Amour inconditionnel renversé. Les pas de Confucius sur l’herbe laissent une trace de piété filiale et remettent de l’ordre dans chaque relation. Le chaos ne sera pas.

Voyage à l’ouest, 
    voyage de retour 
       sans détour. 
          Sur une toile 
               quasi-mythique 
                  un pique-nique 
                       peu pudique. 

Sur un fond sombre se dessine une forme de lumière qui a le culot de fixer l’observateur que nous sommes dans un geste naturel. Un doigt pointé vers le sujet de discorde, encore une histoire de pomme, sans regard. 

Le noir sert à définir le nu. 
« Cacher ce sein que je ne saurais voir ! » 
Mot d’ordre lancé au détriment d’un œil inquisiteur. 
Il fallait être aux rangs des refusés 
pour pouvoir arborer le pur 
au grand dam des esprits obscurs. 
On crie alors au scandale. 
Un voyeur. 
Du jamais vu ! 

Et pourtant, nombres de corps dénudés s’exposent au Louvre. Mais le Louvre c’est autre chose. Le jeu, voici la réponse. Jouer avec les contrastes, les formes libres de toute connotation. La voie est libre pour l’abstraction. S’abstraire dans ses pensées. Prendre les plans, les replacer, les déplacer. Puis les pans de lumière à grand renfort de noirceur. Qu’il fait bon se laisser aller à l’allégorie !

À la tienne !

jueves, 13 de junio de 2013

Borrón y cuenta nueva


Es época de exámenes y me toca evaluar las traducciones de mis alumnos. Es una tarea delicada y que exige mucha dedicación. Pero es sobre todo un ejercicio subjetivo por mucho que se intente objetivar la tarea. Suelo tener muchas expectativas que acaban arruinadas, en especial cuando se trata de convenciones formales. En realidad, lo que me agobia es tener que marcarles como si de vacuno se tratara. Tener entre mis manos tanto poder me asombra: puedo propulsarles a nuevas galaxias o hundirlos en un océano de dudas con un simple número. ¿Y si no levantan cabeza? Se asfixiarán inexorablemente en las aguas profundas y turbias de un mercado de trabajo exigente y exiguo. Les habré negado un futuro. 
¡Vaya coincidencia! Para relajarme he cogido el periódico y algo distraída he empezado a leer los titulares: 15 años de cárcel para un marido que mata a su mujer y a su hija. Otra vez esas cifras déspotas, avasalladoras y esclavizadoras. Prefiero la poesía de las cifras de las matemáticas puras. Detesto, y lo digo sin vacilar, las cifras de las estadísticas. Tan traidoras e hipócritas, como las palabras, aunque más fulleras por aparentar menos caóticas y más serias. Paso página. 19 años de reclusión para islamistas cuyo atentado  se quedó en aguas de borraja. Un intento fallido y 19 años. 
He levantado la cabeza y se me ha ocurrido una pregunta: ¿cuál sería la condena para aquel que roba dinero, mucho dinero, a un banco, por ejemplo? Ya se sabe que el cero es el número atribuido al banquero que roba. Seguirá cobrando millones, pero la sentencia será nula. 
Podría haberme sentido aliviada por no ser juez, sino simple profesora -y solo a ratos-, paradójicamente, me he sentido peor. Que no se me malinterprete. Mi estado anímico ha empeorado porque soy yo quien les tiendo las trampas y con los años los exámenes son más tendenciosos, más retorcidos, maquiavélicos. Los exámenes son, en cierto modo, mi propio espejo. ¿Espejo deformador o espejo fidedigno? Sea lo que sea vuelven las cifras con su cinismo y desmesura.
¿No habrá otra manera de valorar la pericia adquirida? Comprobar que el estudiante ha asimilado los conocimientos necesarios al ejercicio de una profesión no debería reducirse a un resultado cifrado. El examen es un instrumento ideado en China por la burocracia para elegir miembros de castas inferiores, eso fue un elemento fundamental para fomentar la estratificación social. Las calificaciones remontan, sin embargo, al siglo XIX en Occidente. El siglo donde arrancaron todos los principios sociales que aún siguen vigentes. Cuando se ve lo mal que nos está yendo, estoy convencida de que no estaría de más plantearnos alternativas.

Mañana, sin falta, reviso los exámenes.

miércoles, 12 de junio de 2013

Koan de mi niña

"Entonces, tres más dos son cinco", confirmó mi hija tras sumar dos dedos en una mano y tres en la otra. Estaba tomando el baño, posó su mirada sobre el agua y con ojos pícaros me preguntó: "¿agua y agua qué es?"

Su primer koan...

Une rencontre

Le hasard fait bien les choses. C'est ce qu'on dit. Regardons les faits pour en avoir le cœur net. Baudelaire et Sampedro viennent de se retrouver dans l'essence divine. Coïncidence : germe de dissidence. Ils ont nommé la décadence, dénoncé la souffrance. Le premier gentilhomme, le second  don quichottesque, mais jamais grotesque. Deux vies sans contingence. Deux regards en chassé-croisé anachronique. Un mot d'ordre : indignation. Une sensibilité commune, apprendre à côtoyer la mort comme on salue ses congénères, sans peur. L'un par paradoxe du beau, l' autre, plus proche, avec allégresse.

lunes, 10 de junio de 2013

Mauvais présage


Une ombre 
                 sombre

              
              dans l’océan des silhouettes
                    dont les vagues couleurs ambre
                         déchaînent la passion des bêtes.
                                                         Frôle ma main,
                                   la caresse,
                  puis se redresse.
Mon visage sans trace.


La démarche droite                
glisse à travers un défilé de corps 
protégés du dehors 
frustrés et froissés dans le remords. 
Un souffle au cou, une mort étouffante           entraînent, dans leur chute, 
un semblant d’épouvante.

Ambition choquante,
       Trouée provocante. Un râle
  qu’il exhale.  


Mes doigts refermés                                                dans l’émoi
 s’ouvrent sous l’emprise et me grisent.  
Le voilà qui vise,

Je 
              perds 
                            prise.

domingo, 9 de junio de 2013

Rafa & David




La competición me fascina porque requiere una fuerza mental extraordinaria. Estar siempre al pie del cañón. Cañonazos fueron los disparos de Rafa, las pelotas rebotaron sobre la pista mojada como balas disparadas a una velocidad supersónica. 






Un partido sin rivalidad. Se respiró en el aire húmedo mucho fair play. Dos hermanos jugando al tenis, eso sí, ambos con muchas ganas de ganar. David lo intentó todo, pero solo la lluvia podría haber parado los pies de Rafa.


Emocionante partido. Soy fan de Nadal, de su potencia, su humanidad, sus gritos y su arte. Nadal sobre la pista baila. Nada que ver con el elegante Federer, de arte templado y gestos agraciados. Rafa es una bomba. 

Pero no estalla, destella por su presencia física y su relación tan prodigiosa con el suelo, la tierra. 




Rafa se mueve pisando fuerte. Ágil como una pantera negra, se desenvuelve por la pista con firmeza teñida de sutilidad, impone a su contrincante un poli-ritmo inaguantable que agota el vigor. Aplasta a su rival con balas cargadas de impulso que gastan la energía desprendida por el adversario. 


Acaba tirado en el suelo como señal de agradecimiento.  Puro movimiento, vibrante  y fulminante.


jueves, 6 de junio de 2013

Renversant !




Sens dessus-dessous,
je tresse les trames d’un texte,
le désécris,
navigue à contre-courant.
Horizon élargi,
j’élague l’arbre
en-deçà, en amont.
Je me faufile
ni vu ni connu
dans les mailles.
Je faufile lettres et mots
sans broder.
Parfois, je me défile,
file à l’anglaise,
fil d’Ariane
retrouvailles, n’en déplaise.





J’improvise.
Jam session
Je file une métaphore
de ci de là,
je file un collier
de perles,
j’enfile une robe,
me déguise
à ma guise
me dérobe,
puis déguise
les intentions honteuses.

Je me retire
dans le vestiaire où la langue
se délie.
La bourse, il délie
pour payer mes faveurs
me voilà ambassadeur
ou encore médiateur !
Je délie les langues
les plus fourchues,
fourbe, je suis souvent un intrus.

Qui suis-je ?
Ma langue au chat…

martes, 4 de junio de 2013

六四

"六四" (pronúnciese "liusi") significa literalmente 6 4. El mes de junio es el sexto mes y 4 se refiere al día. Hace 24 años aún no existías, pero la Historia se torció otra vez. No parece aprender de sus errores, siempre vuelve a pisar terrenos movedizos. Es como si la Historia se perdiese en sus propios dédalos y nunca encontrase la salida. Purgatorio humano que nos toca vivir.

Fue pura casualidad, unos meses antes de que ocurriera la terrible masacre de Tiananmen (Puerta de la Paz celeste) decidí estudiar chino e irme a China. Vaya coincidencia me brindó la vida. 


No debemos olvidar que China atravesó (y sigue haciéndolo) nubes de horrores: 

1. La Guerra del Opio a manos de los colonos británicos. Una guerra limpia sin bombas atómicas con una simple droga, casi natural, para embrutecer al pueblo. 
2. La Gran Hambruna entre 1958 y 1961 orquestada por el Presidente Mao. Como muchos políticos, Mao no entendía de economía. Había leído en algún manual que la producción de acero era un indicador clave de progreso económico. A Mao no se le ocurrió nada mejor que imponer a los agricultores dedicarse a fundir ollas, cazuelas y demás utensilios de acero para aumentar la producción. Se desatendieron las cosechas y, a consecuencia de ello, se pudrieron las cosechas. Sin formación alguna, los campesinos solo consiguieron acero de pésima calidad. Esta decisión se saldó con 36 millones de muertos.
3. La Revolución Cultural -inquisición moderna al estilo chino-. Se convirtió en un auténtico faro de esperanza de millones de chinos. Hasta los franceses de mayo del 68 se dejaron embaucar y blandieron aquellos libritos rojos proclamando libertad. La desinformación, una de las armas más peligrosas de nuestros gobiernos. El objetivo era claro: acabar con el pasado. Desarraigar al pueblo como se arranca la mala hierba para acabar de una vez por todas con la "maleza". Una cortina de humo y de sangre para camuflar una encarnizada lucha por el poder.
4. La Masacre de Tian'anmen. Los tanques dispararon contra aquellos jóvenes idealistas. Lo más aterrador, y supongo que la mayoría de los que lean esto no lo sabe, es que los políticos chinos decidieron disparar contra sus propios hijos. Y no es una alegoría. 

Ya he hablado mucho. A veces sobran las palabras. Ocurrió el 4 de junio de 1989. Unas imágenes valen más que mil palabras.


http://www.youtube.com/watch?v=GhZCux2oxko

Una de las armas contra las dictaduras es la memoria, la memoria colectiva. España y China comparten episodios coetáneos de crueldad. 

lunes, 3 de junio de 2013

Vacío accidental


Cuando ciencia y poesía convergen en el mar de conexiones invisibles, surgen de las probetas efigies cuyo reflejo especular desemboca en ríos de especulaciones. Sencilla superposición mediante traslación, simetría fragmentada por cristales en revolución. Solapamiento imperfecto, quiralidad. Dicotomía de la mano izquierda con su enfrentada mano derecha. Antitética refracción de contornos libres.

Ahora bien, ante la perfección de la esfera, el espejo y su reflejo son parejos. Del reflejo al espectro no hay mucho trecho. Espectros atómicos, fantasmas acromáticos, duendes polifacéticos e incluso demonios teológicos persiguen sombras envueltas en tiniebla. Aparece como salida de la nada la figura del espín. Motín apagado, tumulto acallado, movimiento cristalizado en un giro cuántico. Eventuales proyecciones calculadas en momentos instantáneos. Instantes vectoriales que, lejos de amputar la realidad abstracta, la devuelven en imagen espectacular. Aquella que se revela manifiesta para no rebelarse contra la implosiva lógica, armazón fragilísimo a pesar de su masa.

Así se viste la ciencia parturienta. De significados que no nos alcanzan. Inaccesibles para mentes encasilladas, resignadas por el paso ininterrumpible del tiempo absoluto. Intelecto sumido en el lodo de la información que cae en diluvio. Entendimiento empapado, alud de datos atascados en las tenues conexiones neuronales. Sed inagotable de saber y poder. Desde el exterior, miramos en el retrovisor de nuestra vida las imágenes que engullimos sin reflexión, sin espejo del alma. Los contornos engañan, quedamos atrapados en la red como insignificantes mosquitos. Se acabó el zumbido. Vuelve el silencio truculento. 

 Nos creímos superiores y venció lo minúsculo. Presumimos de grandeza y triunfó lo enano. Nos vanagloriamos de ser fuertes, pero temblamos ante la bomba atómica.



¿Habrá un GPS para tanto razonamiento descarrilado?

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages