viernes, 17 de enero de 2014

Tu me reviens


Je t'approuve
Tu me réprouves
Je t'adore
Tu m'endors








Je t'attends
Tu m'entends
Je t'encense
Tu m'recenses
Je te descends
Tu m'y consens
Je t'ai compris
Tu m'attendris
Je m'étends
Tu t'éteins
Je te tiens
Tu me maintiens
Moi, tienne
Pourvu que tu viennes !


Tu me hantes
Je te tente
Tu m'inventes
Je t'évite
Tu m'habites
Je t'éventre
Je t'abrite
Tu m'invites
Viens vite !
Tout de suite.

Je t'incendie
Tu m'envies
Je te veux
Tu me peux
Je t'irrite
Tu me quittes
Je t'éprouve
Tu me trouves
Je te roule
Tu te déroules
Je t'y prends
Tu me prends
Je te vends
Tu me veux
J'y consens
Tu me sens
Je m'étends
Tu m'étreinds
Je m'avance
Tu me devances
Tu mènes la danse ?


Je me démène
Tu t'en mêles
Je te prends
Tu t'éprends
Je me penche
Tu te déhanches
Je m'assouvis
Tu t'assoupis
Je t'avertis
Tu m'as souri


sábado, 11 de enero de 2014

雪山

Serpiente de nieve cruza
Sin frenar se desliza
Por hielo y ventisca.

Por hielo y ventisca
Te mueves magia de las alturas
Inalcanzable y soberana.

Inalcanzable y soberana
La copa rasca cielos y cumbres
Desvaneciendo la cortina de frío.

Curvas, eses, serpientes de borrasca
Blanca capa desnivelada
Desvirgada por el salto al vacío.

Sierra desgarrada
Avalancha derrumbada
Luz de mi piel clavada.

Cumbres de niebla inhóspita
Alturas vertiginosas
Vírgenes de sangre derramada.

Pinos blanquecinos de montes escarpados
Crujir del hielo empinado
Adrenalina nacida del desnivel desenfrenado.

viernes, 10 de enero de 2014

The end

L'aube, rouge de sang, qui baigne nos veines
S'est éteinte soudainement sous la foudre de la haine.
Cœur dévoré, charogne avortée moisissant de peine.

Mon regard s'est posé sur l'épave à la dérive
J'ai touché dégoûtée ce corps inanimé sur la rive
Visage défiguré par la déchéance, chavire le navire.

Chaste adieu d'une mémoire refoulée
Vaste champ de films décousus, j'ai foulé
Le sol aride d'une page de vie défoulée.

Rewind. Requins mesquins sur mon chemin
Si tu reviens, je t'éteins, coulé par une étreinte du matin
Tu dors en vain loin pour laver ta honte et ton venin.

Serpent d'une nuit éclaboussée par les vapeurs de la vérité
Mise à nu, torturée, triturée, terrifiée, pétrifiée, elle vomit sa charité
Pour taire une aigreur démesurée, crépuscule dévoré par pure vanité.

Orgueil, infâme assassin, mainmise sans destin,
Catin ! Supercherie d'un ego qui s'enlise en vain.
I have to go. Réponse tout de go, sans accent, ni emprunt.

Aurore couleur rubis d'une histoire qui s'achève et s'enlise
Dans les marécages, vase évasée du souvenir effacé, ma devise :
Marcher, sans plonger dans la boue d'une trahison annoncée sous l'emprise.

Aigrie, la tumeur du béant sculptée par la lâcheté de l'homme désarmé
Lâche un râle qui s'exalte, il exhale pâle une rafale, désemparé.
Nudité des sentiments mitigés, du gris il s'est emparé.






sábado, 4 de enero de 2014

L'ivresse livresque



Ils veulent en finir avec l'accent 
Le bousculer, le déplacer
Le pousser à bout, le chasser
Le balayer de la cour des grands.

Ils se montrent arrogants,
Méprisent la différence si prisée,
Étouffent l'écrit, tente de l'achever,
Manifestent un certain agacement.

Ils veulent nous faire grincer des dents,
Étriper la langue, couper l'herbe sous le pied,
Nous faire un tour de nez,
Dos au mur, sommes-nous moins performants ?



Ils se vantent, en oublient ce qui est bienséant,
Barbares de la langue, voyous dévergondés,
vikings arrivistes, cowboys abrutis par la stupidité,
Seule la gastronomie conserve tous ses arômes, désobligeant.

Ils fredonnent des tubes sans aigus, est-ce intelligent ?
Sans les graves, ils entonnent nos chansons massacrées,
Ils tissent leur toile de soie par à-coups ^^^^^^^ déplacés
Rechignent à preserver l'apostrophe, c'est indécent !



Le rêve américain s'est condamné à mort, quel gâchis !
À force de tout vouloir réduire à leur image, quel dommage !
Ils ont écorché l'élégance à coups de couteaux, vrai fléau,
Nous voilà impuissants, ils nous ont expropriés, expoliés
À quand l'exhumation de nos langues pillées, violées, défigurées ?




jueves, 2 de enero de 2014

Vaivén del tiempo

Vaivén del tiempo

Pasado y futuro comparten en nuestro cortex puntos espaciales. Son cuatro y solo cambia el orden. Se abren las apuestas. Importa el orden de las palabras en chino, lengua, reflejo del alma, imagen de la realidad, aquella que no sabemos discernir porque estamos equivocados y nuestras creencias son cárceles, espacios, límites, confines, fronteras, cajas, trasteros. Ahí el horizonte es oscuro, la locura cuerda, la juventud margen indefinido, el dogma todopoderoso, el error huésped y anfitrión.

Abramos ventanas, aireemos nuestras prisiones mentales, acojamos a la incertidumbre, abracemos la transición, caminemos por la crisis, marchemos por el peligro, abandonemos el miedo, soplemos horizontes de intuición. El futuro se forja, se confabula, se dibuja, se crea con recuerdos. Los recuerdos son los nidos de la constancia rutinaria y asesina, echemos a volar con alas de dragón, bambú de la vida, vida de los años, añejos como el buen vino. Mutemos como la serpiente, año de derrumbes, muros de papel mojado en nuestra conciencia colectiva. Obedecer: ¡no! Nos manipulan, si obedeces has muerto. 

¡Cuántos inocentes juzgados culpables por el testimonio de un personaje impresionado por las banderas, dispuesto a lucirse con tal de impresionar, aún cuando mienta como un Pinocchio  desavenido! La manada es nuestro único círculo familiar; sociales nos concibieron, comunitarios nos condenaron. 

No sabemos predecir porque nos negamos a cambiar el rumbo de los souvenirs, erramos como agua de vagabundo sin contención. Del uno de la rayuela al cielo de la inocencia, saltamos desalentados, saltamontes, saltamares, saltahuecos, saltimbanquis, saltarines, salto mortal de un invierno de horizontes helados, rodillas altivas, cuellos indomables, lenguas avispadas, ojos invisibles de tanta ceguera, ruedos de ruedas de savia, vías solicitadas. La niña de mis ojos. El niño de mis antojos.

La información mata la verdad. La ciencia acaba con la certeza. Solo quedan olas de paradojas, nubes de hojas paradas, rayos de visión tramposa, estrellas que se desvanecen en un espacio que se extiende. En épocas de regresión, expansión. ¡Vamos! ¡Ánimos! Cambiemos de rumbo. ¿Aún estamos a tiempo? Si pasado y futuro forman uno- las dos caras de una misma moneda- a pies juntillas, a la pata coja, de puntillas, ¡qué importa la impronta! Basta con ser originales, aunque -como dice un buen amigo- es difícil ser original, porque el grupo, el colectivo, la manada, la familia, las instituciones tienden a nivelarnos, grises acabamos, como las células cognitivas, congénitas y genitivas.

Gen,
Gente,
Genial,
Género,
Genovés,
Gentilicio,
Gentileza.

基因、
记忆、
技巧、
记问、
忌惮。
急了。

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages