sábado, 28 de noviembre de 2015

Ton absence

J'ai hurlé pour faire taire ma tristesse
Rien à faire, je bute sur la même pierre 
Grise et butée, telle la volonté altière
De contrer ma quête de sobre sagesse.

Chemin de cailloux, lit d'un courroux 
Morcelé par les dents de la mort
Déchiqueté par les vents du remords
De n'avoir pu te prendre dans mes bras si doux.

Comme le corps rejette la greffe
Mon cœur se résiste à ta perte
Mon âme s'abîme dans la terre déserte
J'erre sans but te poursuivant sans cesse.

Aucune échappatoire au vide pesant du souvenir
La terre continue de tourner, légère, vers l'avenir
Qui, en ton absence, prend des airs de soupir
Déchirure du temps présent balafré par l'épée du sbire.

Mes cris déchirent solennellement le ciel de silence
Mes larmes délient les chaînes de la dépendance
Mes lèvres déplient les mots ravalés sans cap ni espérance
Sur la terre fertile où tes cendres feront renaissance.

domingo, 22 de noviembre de 2015

sábado, 21 de noviembre de 2015

Illusion

Le fleuve suis son cours
Le flâneur son chemin
La skieuse ou la détective une piste
La langue ses règles
Le chien son flair
L'humanité son destin
La mère son instinct


Et moi, qui suis-je ?

miércoles, 18 de noviembre de 2015

Vestiges de l'amour

La belle héroïne dans tes veines
Te berce d'illusions vaines.
Tu t'enfonces dans les profondeurs malsaines.

sábado, 14 de noviembre de 2015

¡Hasta siempre!

J'ai vu la fougue, la passion, l'aveuglement de l'amour
Semer insidieusement, d'une main maîtresse, le doute. 
Ravager, comme une tornade, l'esprit coûte que coûte
Gangrener, comme la peste, la joie, l'entrain et l'humour.
Isolé sur le rocher d'un précipice, tu as continué au grand jour
A confondre amour et soumission. Tu as sué jusqu'à la dernière goutte
Que j'ai vu perlé sur ton âme. Sans nul doute, elle t'envoûte.
Accroupi, tu as orchestré tes cellules pour entonner sans détour
Le pasodoble. Elle a mené la danse, t'as joué un mauvais tour
En reprenant le refrain assassin du ciel serein, tout ça à rebours.

Meurtri d'amour incompris, bercé d'illusions floues, tu n'as plus repris la route.

J'écris, je m'écrie du plus loin de mes entrailles et braille : Écoute !
Tu poursuis, pourtant, courbé, comme l'oranger déraciné qui souffre.
La mère, sans crainte ni étreinte, dirige et exige que tu lui portes secours.
Amour qui emprisonne, vautours qui résonnent autour de l'homme.

Les larmes essuient le drame, vacarme des armes 
Puis, aussi tonitruant que soudain, le silence d'un drame
Envoûtant l'air lourd d'une senteur lointaine, d'une flamme.
Réduire en cendres l'amour d'un gentilhomme envers sa dame
Pour nourrir la terre mère et alimenter de sève ton âme.

domingo, 1 de noviembre de 2015

Versos del más allá

Estos versos tuyos para tu cielo
Un homenaje, papá...

Cuando mi voz calle
Con la muerte
Mi canción te seguirá cantando
Con su corazón vivo

...

Me hago eco de tus palabras
Del más allá, siempre aquí:

Cuando tu mirada se apague
Al irte
Tu risa entonará
Un concierto andante

Cuando las lágrimas humedezcan 
La tierra de los naranjos
Crecerán en tu huerta
Frutales de mil encantos

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages