domingo, 11 de diciembre de 2016

lunes, 28 de noviembre de 2016

N'importe quoi !

La Tour Eiffel est à Paris
Ce que l'érection est à l'homme
Elle attire toutes les convoitises
Et si c'était vrai ?

domingo, 27 de noviembre de 2016

Volage

Longtemps, j’ai cru que danser
était la recherche de l’équilibre
Jusqu’à ce qu’un jour le balancé
me révèle la subtilité du déséquilibre
Là où le mouvement ne s’arrête jamais.

Lâcher prise et accepter ce qui vient
Comme la continuité que, désormais,
rien ne retient et qui sans cesse revient.

Laisser venir, laisser faire, sans domination
Est une maîtrise, la sublimation...
du devenir ; le geste dessine le futur
comme la plus authentique des signatures.

Le parachute est l’outil que se disputent
les architectes impitoyables de l’insulte
à la magie hirsute de la catapulte.
C’est la boîte automatique dans la main gantée
des pilotes frustrés, décontenancés et hantés
par le rythme cadencé d’un moteur déjanté.

D de découverte, de danger, de déranger
D comme devine,  devenir, De Vinci
D... Diriger, digresser,

martes, 15 de noviembre de 2016

jueves, 10 de noviembre de 2016

La décision vient du coeur

L'émotion est au coeur de l'humain
Et pourtant on ne lui accorde rien
Pas la moindre attention, comme si de rien...

sábado, 5 de noviembre de 2016

Les temps

Qu'est-ce que le futur ?
La projection du regard dans l'espace grandeur nature.

Et le passé ?
Tout ce que la gomme des bévues de la mémoire n'a pas pu effacer.

Composé ou simple ?
Le premier marque le compas des pas tracés, le second du jeu a tiré son épingle.

Et le présent alors ?
L'instant qui ne recule que pour avancer sans jamais perdre le nord.

Que dirais-tu du conditionnel ?
Qu'il se doit de mettre, peut-être, tous les sens en éveil.

Quant au subjonctif ?
Il sème élégamment le doute ou incite sans être injonctif.

Et l'indicatif ?
Une manière d'être, de vivre, de dire, simple, épurée, dans le sujet si vif...

Que penser de l'imparfait ?
Rien, si ce n'est qu'il naît de la discontinuité et narre les faits.


viernes, 4 de noviembre de 2016

Stratagème [...] j'aime


Ça suffit de nous bassiner que l'amour

Éclaire notre vie pour toujours.

Foutaises ! Je condamne le raffinement d'un jour

L'émoi effervescent du compte à rebours.

Sous le feuillage des émotions inavouées

Souffle la vérité des murmures désavoués.

Dans l'infini du souffle printanier,

Le tremblement imperceptible d'une épaule dénudée

A déchaîné la passion de la chair.

Ton beau visage aux teintes claires s'éclaire

Ton corps, délicatesse exquise, raffinement pubère

Où j'enfouis mes fantasmes imaginaires,

Sans la moindre faute originelle, s'épanouit tel le chrysanthème.

Hérétique, lunatique, frappée d'anathème

Je m'exhibe en nymphomane sous le joug des blasphèmes

Et en réponse au va-et-vient de ton bassin, je m'écrie : "j''aime !!"

Mon horloge biologique s'est déréglée

Le rythme sismique s'est dédoublé

Ah ! toi, l'amitié, te voilà dévisagée

Quant à la fidélité, de tes attaches tu es enfin déliée !

jueves, 3 de noviembre de 2016

H2O

À ma fille...


Ça c'est la composition chimique
de l'eau ; une formule magique !
Deux molécules d'eau et une d'hydrogène,
Elle fait du bruit, c'est ça que j'aime.

Quand il pleut, l'eau glisse tortueuse
Sur les vitres brillantes, elle est silencieuse.
Mais quand je la bois d'un seul coup
Dans mon gosier elle fait glouglou.

Quand je saute dans une flaque
Le son de l'eau c'est splash !
Et quand je barbote dans l'océan
J'entends un plaf ! et c'est amusant.

Si je saute pieds joints dans l'eau
J'entends plouf ! C'est pas beau ?
Et quand l'eau par le froid devient glace
Elle craque, et là attention ça fait patatrac !

En revanche, quand, chagrinée, je pleure
Elle dégringole sur mes joues, cristalline.
Et quand je l'évacue de mes narines
Quel tintamarre ! Brrr ! Une horreur !

Le plus rigolo de l'eau, c'est quoi ?
Qu'en chinois, quand il pleut elle fait "tita, tita"
Et là vraiment c'est du n'importe quoi !
Alors la prochaine fois, écoutez-la !

martes, 25 de octubre de 2016

Pas fou !

La démence nous interdit les escapades,
Les prés de la vie deviennent arides
Sous la sécheresse d'une mémoire moins bavarde

Come-backs rapides sous les plis des rides.

domingo, 23 de octubre de 2016

Tituber

La respiration dans la peur
a (déc)ouvert, mis a nu le coeur
las de battre sans éclat.

Là, le reflet écarlate mis à plat
lâche un râle, annonce du trépas
le faux pas, la débâcle, l'animal se débat.

Ecran allumé : le grand débat
Autres écrans ici bas : leurs ébats
Il en faut du cran ! Les nerfs à cran.

À fleur de peau, en boule, et vlan !
le corps s'esquisse poussif à vif.
Naissance d'un poussin oisif.




sábado, 22 de octubre de 2016

domingo, 16 de octubre de 2016

Pêle-mêle

L'astrophysicienne a écrit,
A mon grand étonnement, que le rejet crée la vie.

Le danseur s'effondre si,
Oui, s'il ne rayonne pas, décidément indécis.

Jeûne le trou noir
Avant de croître et je vous prie de me croire.

Les vestiges du Big Band, ici,
Eprouvent la logique du grand sur le petit.

Les supernovae
Prouvent que l'expansion s'accélère
En raison de la répulsivité de la matière
Abusivement appelée noire, un mystère.

Une étoile s'éteint
Un trou noir et compact devient sans fin
Poursuivons notre chemin.

Les trous noirs fusionnent
A la vitesse d'un soubresaut, tu m'étonnes !

J'en ai le tournis
Et toi, sournoisement, tu ris.

La vie fragile
Ne tiendrait donc qu'à un fil.
Lever de rideau.

Un poète sans encre ?
Un marin qui n'a pu lever l'ancre.
Et elle s'en balance.

sábado, 19 de marzo de 2016

Instantánea

Miro las aguas del río: fluyen
Siento la brisa del frío: discurre
Me ciega la niebla: me embulle
Ahora nieva: respiro tu perfume

Me envolviste de tus risas ebrias
Tu boca cercana a mi oído: así vivías
Buscábamos palabras suaves, inocencia

Deshice el camino de un tramo de vida
Descubrí mi alma de desamor dolida
Atendí la paz que en mí nacía
Me despedí liviana, libre y aturdida



lunes, 15 de febrero de 2016

mmmmhhh...

Pétrir pour le plaisir la pâte
De mes deux mains sans hâte
Fléchir sans réfléchir l'échine
Là où à te tartiner je m'échine.

Miel de la langue, que de louanges !
Je savoure tes gestes qui me mènent aux anges
Mariant douceur de tes mains
Et fougue appétissante de tes reins.

Enfin, tu arroses de ton jus le creux de mes braises
Je brûle et me laisse cuisiner, n'en déplaise
Toi et moi, en émulsion étouffant nos ébats détroussés
De saveur qui montent en ardeur marinée et remaniée.

Roucoulements, hanches et leur va et vient
Nous fonçons avant de fondre tel le chocolat
Tu t'enflammes, tu flambes, t'exclame : je viens !
Tu m'enrobes, je me dérobe, caramel en émoi.

domingo, 24 de enero de 2016

Flèche de l'instantané

La vision rectiligne
Rend la convexité linéaire
La rondeur la plus indigne
S'indigne de ta ferveur imaginaire
Là où le carré de complexité éphémère
Tempère la courbe carrément adroite de tes congénères.


viernes, 22 de enero de 2016

Do ré mi fa sol la si do...

Notes, noires et pointues
Pattes du soir velues
Saveur caramel, touches crochues...
Tes lèvres ! de pétales charnues
inondent le sable des étendues

A tes pieds, la plage d'un enfer encore inconnu

miércoles, 20 de enero de 2016

lunes, 18 de enero de 2016

Divorce à l'amiable

Je t'aime, tu m'emmènes, ils sèment au gré du vent...
Je t'aide, tu plaides, nous ? à la racine carrée du temps...
Je mène, tu te démènes, à nous deux ! Tu m'attends ?
J'égrène, tu me ramènes, toi et moi ? Non ! Va-t'en !

J'espère, tu te désespères, langue de vipère, à fleurets mouchetés ! 
Je te vénère, tu es vénère, je fais mouche, à toi de t'effacer ?
Je m'exerce, tu m'exaspères, prise de fer, coup fourré !
Je gère, tu digères, à riposte composée, va rendre ton épée !

Je m'émeus, tu m'en veux, pas de deux sans aveux, dégaine !
J'en veux plus, tu refuses, les coups fusent, attaque de haine.
Je m'offense, ta défense, contre-temps, corps à corps, je m'entraîne.
Je te dévore, tu m'adores, je fais mouche, sainte Nitouche, tu rengaines.

Je m'esquive, tu dérives, ivre mort, escarmouche... touché !
Je t'évite, tu t'effrites, une-deux, virevolte, volte-face, j'ai gagné !
Je tire, tu t'écries : à l'attaque ! Indirecte, je rouspète, te voilà désarmé !
Je m'en ivre, tu te livres, à la défensive ? j'applaudis, et toi... tu me maudis.

domingo, 10 de enero de 2016

La mar bella

El toque intenso del dolor
aúna pasiones sofisticadas y rotundas
en el palacio desasogado por el temblor
de los pasos ofensivos, tú, con mirada iracunda,
modulación de tonos eclécticos
en un espacio depurado
y fisurado por el tiempo tríptico
que se mide y compite con vacíos estampados.
Andaluz, con personalidad y frescura, 
recorres los pasillos de mi locura
con solera audaz de dinámica cordura
acechando por la ventana del alma la lejanía insegura.

sábado, 9 de enero de 2016

La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages