Flèche de l'instantané

La vision rectiligne
Rend la convexité linéaire
La rondeur la plus indigne
S'indigne de ta ferveur imaginaire
Là où le carré de complexité éphémère
Tempère la courbe carrément adroite de tes congénères.

Do ré mi fa sol la si do...

Notes, noires et pointues
Pattes du soir velues
Saveur caramel, touches crochues...
Tes lèvres ! de pétales charnues
inondent le sable des étendues

A tes pieds, la plage d'un enfer encore inconnu

Natural fashion designer

El horizonte fijo y tajante
Divide el agua  y el aire
Las gaviotas, con sus aleteos, los hilvanan.

Divorce à l'amiable

Je t'aime, tu m'emmènes, ils sèment au gré du vent...
Je t'aide, tu plaides, nous ? à la racine carrée du temps...
Je mène, tu te démènes, à nous deux ! Tu m'attends ?
J'égrène, tu me ramènes, toi et moi ? Non ! Va-t'en !

J'espère, tu te désespères, langue de vipère, à fleurets mouchetés ! 
Je te vénère, tu es vénère, je fais mouche, à toi de t'effacer ?
Je m'exerce, tu m'exaspères, prise de fer, coup fourré !
Je gère, tu digères, à riposte composée, va rendre ton épée !

Je m'émeus, tu m'en veux, pas de deux sans aveux, dégaine !
J'en veux plus, tu refuses, les coups fusent, attaque de haine.
Je m'offense, ta défense, contre-temps, corps à corps, je m'entraîne.
Je te dévore, tu m'adores, je fais mouche, sainte Nitouche, tu rengaines.

Je m'esquive, tu dérives, ivre mort, escarmouche... touché !
Je t'évite, tu t'effrites, une-deux, virevolte, volte-face, j'ai gagné !
Je tire, tu t'écries : à l'attaque ! Indirecte, je rouspète, te voilà désarmé !
Je m'en ivre, tu te livres, à la défensive ? j'applaudis, et toi... tu me maudis.

La mar bella

El toque intenso del dolor
aúna pasiones sofisticadas y rotundas
en el palacio desasogado por el temblor
de los pasos ofensivos, tú, con mirada iracunda,
modulación de tonos eclécticos
en un espacio depurado
y fisurado por el tiempo tríptico
que se mide y compite con vacíos estampados.
Andaluz, con personalidad y frescura, 
recorres los pasillos de mi locura
con solera audaz de dinámica cordura
acechando por la ventana del alma la lejanía insegura.

Apoptosis

La vida es equivocación
Un mero quita y pon, sin ton ni son
Espontánea evolución