sábado, 23 de septiembre de 2017

miércoles, 3 de mayo de 2017

La mort II

La mort fascine autant qu'elle effraie
Je l'ai côtoyée de très près, trop près
Et pourtant elle renvoie à la vie qui nous est si chère
Comme l'obscurité fait jaillir la lumière 
Comme le froid extrême s'assimile à la flamme
Comme la misère se nourrit de l'opulence que je condamne
Comme l'oiseau vole malgré la gravité 
Comme l'enfant tombe pour mieux se relever
Comme le doute nous assaille pour nous affranchir
Comme la liberté pèse sur nos chaînes du repentir
Comme le souffle frêle du mourant résonne dans nos têtes
Comme le silence d'or fait écho au vacarme et à la tempête
Comme le mirage assouvit la soif du désert
Comm  

sábado, 29 de abril de 2017

lunes, 3 de abril de 2017

Desconcierto



Con ganas de compartir momentos
Me quedé sola porque estaba sin aliento
De tanto explicarte aquello que siento
Cuando tu cara como un aspaviento
Se ensombrece y vence ese sentimiento,
Cóctel explosivo de ira y descontento.
Palabras que sacuden mi desconcierto
Palabras que se las lleva voraz el viento
Palabras que suenan como notas en movimiento
Palabras que destapan tu ánimo violento.
Palabras, qué sé yo, que agotan nuestro tiempo.
Gritos como destellos que surcan el cielo
Voceríos desaboríos silban como el hielo
En el eco glaciar blanco del desconsuelo,
Y tú sin entrar en las razones del destiempo
Y yo sin poder ofrecer una mano de sustento.
El frío no consigue enfriar el agobiante fuego
Que hierve como una frontera entre cabreo,

Desmadre, mal genio y jauría de perros.

domingo, 26 de marzo de 2017

Sin título

Miro las aguas del río: corren
Siento la brisa del frío: discurre
Veo las nubes y me desvío: que no me mojen
Pienso en la mar y mi destino: se pudren

Me envolviste de tus risas ebrias
Tu boca cercana a mi oído; así eras.
Buscaba palabras suaves, inocencia

Deshice el camino de una vida
Descubrí mi alma de amor dolida
Desatendí la paz que en mi nacía
Me despedí liviana, libre y aturdida

No supe decir no, me atraganté sin ruido
De sueños en el bosque oscurecido
¡Qué pena! Allí podría haber huido

sábado, 25 de marzo de 2017

Duo

                    Organisation : DENIS GARDON  et CLAUDE CLAVERIE
                           ADRESSE DE RESIDENCE : 
                    CAFE RESTAURANT  LE PLATANE
              Boulevard de la Cluse 91   1205  GENEVE
http : laboratoiredidees.blog.tdg.ch
MARDI 21 MARS     18 h 30 à 20 h 30           
à l’occasion de la Journée mondiale de la Poésie. Un café Philo laboratoire d’idées consacré à la poésie et à sa place dans la société.
 «  La Poésie par sa diversité créatrice interroge sur notre usage des mots et notre compréhension du monde ».               ( UNESCO)   
Une sélection de poèmes de Suisse, d’Europe  d’Asie, d’Afrique, des Amériques, et de poèmes choisis  -  une libre parole qui imagine et agit,  Claude Claverie et Denis Gardon vous livreront  leur choix par leur lecture.
Avec en première partie : une performance danse-poésie avec MAITE  ARAGONÉS LUMERAS.

À contre-coeur
Elle se meurt
Et lui, à son encontre,
Raconte leur rencontre.
Une vie, ou plutôt deux,
À contre-courant, eux.
Un com(n)te et une reine
À compte-gouttes s'égrènent
Un regard, une main
Pour ou contre : jeu de vilains.
Lassée, elle le trompe
Lui, as du contre, attend qu’elle rompe.
La corde résiste, il la gronde
Dehors le tonnerre gronde.
Sans contrainte, elle se dévergonde
Elle et son contraire
Contrarié virent à l’aigre.
Contre toute attente,
Elle joue, elle le hante,
A contrario il se vante.
Chut ! Que rien ne s’évente !
De paradoxes et contradictions
S’embrasent leurs prédictions :
Pour ou contre, sont ouverts les paris
Quant au mari totalement mari
En contre-poids mise
Pour rejoindre sa promise 
Contraint par l’amour
Arraché d’une bouche, un jour.
À contre-jour, joue contre joue
Un couple danse, avance
Elle lui fait des avances
Peine perdue, il contrattaque, elle avoue.
Il savoure, contrefait une moue,
Elle s’ouvre, contrite, et joue.
Elle, trois contre un
Lui, sur son trente-et-un.

domingo, 19 de marzo de 2017

.....

Victimas inocentes
Dolor indecente
Sin lista ni memoria
¿Acaso se fracasó en la escoria
El tiempo, negación del trauma?

Asesinos impunes

Recuerdo de la ausencia...
Regresaron un lunes
De luna llena, sin vergüenzas 

Enfrascado en un ataúd

Te tiraron en la fosa común
Vaciaron bolsillos
Con tintineo y ruido 

Lagrimas de cemento

Pálidas, en el cementerio,
Las faldas negras de las viudas
Limpian de su canto las tumbas.

Pruebas de la memoria llora

Con su niña en brazos ahora
Para no olvidar la masacre
Tú, gobierno ilegítimo, ya te vale.

viernes, 10 de marzo de 2017

Changeons de ton...

Quel superbe secrétaire !
Quelle superbe secrétaire !

Oh, qu’il est adorable ce chien !
Oh, quelle est adorable cette chienne !

Il est le maître absolu, voyons !
Une bonne maîtresse de maison.

Un homme mondain
Qui a du chien
Une femme mondaine 
Qui est une chienne.

C’est un bon gars !
C’est une vraie garce, et voilà !

Alors ? À quoi renvoie le féminin ?
Vous conviendrez que ce jeu vilain
Nargue et dénigre impunément 
La moitié de la population, quasiment.


lunes, 6 de marzo de 2017

Haïkus Aphrodite

Quand tu me chatouilles
L’alcôve, royaume inassouvi, je mouille.
Toi, tu poursuis tes fouilles.

Nuit transpercée 
Draps maintes fois bercés.
Je suis blessée.

L’audace de tes caresses
Réveille mes sens en émoi qui se dressent.
Je suis une déesse.

Vagin en éveil
Dans l’abandon je m’emerveille.
Râles, avant le sommeil.

Pour cette nuit blanche
Tu m’offres ton corps en avalanche.
Dehors la pluie tranche.

Clapotis de pluie,
D’une nuit dans tes bras adoucie.

On me dit si jolie.



miércoles, 1 de marzo de 2017

martes, 28 de febrero de 2017

domingo, 26 de febrero de 2017

sábado, 25 de febrero de 2017

viernes, 24 de febrero de 2017

jueves, 23 de febrero de 2017

viernes, 17 de febrero de 2017

Aires de trompeta para ti


--------------------------------------------------------

El olor a azalea
rompe el silencio ventoso.
Sube la marea.

----------------------------------------------------------

Dejaré de recordar 
cuando el ir y venir del mar
limpie huellas. 
Solo entonces podré descansar.

---------------------------------------------------------

miércoles, 15 de febrero de 2017

Sinueux

                       Il crache son venin
               Le serpent si sybillin.
                         En vain, je ronge mon frein.

miércoles, 8 de febrero de 2017

Et si...

Et si la société s’inspirait des peuples anciens,
De nos ancêtres les Africains
Et au lien du paternalisme malsain
On se tournait vers le maternalisme ?

Et si au lieu de produire des armes
Qui esseulent les mères en larmes
On fabriquait des mandalas de charme
Pour prier toutes et tous sans vacarme ?

Et si l’homme blanc se décidait enfin
À rendre les richesses obtenues par pots-de-vins 
À demander pardon pour les offenses et son dédain
À cesser d’imposer sa loi au nom d’un pouvoir divin ?

Et si l’on déjouait les plans par trop mesquins
Des assoiffés de sang qui tuent sans se salir les mains
Pour vaincre le Mal qu’ils sèment à tout bout de champ
Là où les femmes ont semé les graines au vent ?

Merci d’adresser vos réponses à vos tendres enfants
Ils vous en seront éternellement reconnaissants.

martes, 7 de febrero de 2017

Cri du cœur

Le regard droit devant, je marche sur la corde raide
J’avance sans tituber verte de peur. La haine
Jette, dans les airs, l’encre de seiche. Les éclats de peine
Emmènent mes pensées. J’invoque de l’aide.
J’entends les cris, sous mes pieds la corde crisse
Perdre pied sans craquer, respiration à la traîne.
Le moi, que je déteste, se désespère, se déchaîne
Le vide autour de moi m’interpelle, je me hisse.
Que de supplices faut-il subir pour être mère ?
Le bas m’attire, je cède au temps qui s'égrène
Sans remède pour la plaie sévère  qui saigne
Et baigne le fond verdoyant d’un rouge vermeil.
Elle s’est égarée, ma tête à fait rouler sur le gel,
La foule s'émerveille de ce corps décapité, sans chef
À couvrir, sans tête à garnir. Et le moi à tue-tête hèle
La tête haute, la tête en l’air, le tête-à-tête ; bref
Sans queue ni tête, je vénère la paix ici même.
Le visage blême, la haine au ventre, le cœur en peine,
Je me heurte à moi-même, image nette d’un « je » flou.
Elle m’appelle maman pourtant, mais me pousse au courroux
Dans la flamme alerte de mes nerfs qui craquent, ma chair
Aux entrailles entrouvertes rêve d'être sereine et non éclair
Déchirant mon ciel, ma vie, enfin elle, ... et moi, aigres
Avec, pour maigre réconfort, la corde  toujours aussi  raide.
La haine m’emmène vers la peine, une plaine où se traînent
Les unes et les autres, elle et lui. « Que l'amour nous vienne en aide »
Scandent les voix des sans voix, l’araignée me rattrape, hisse
Son fil qu’elle tisse pour l’envers tapisser. Araignée mère
Araignée reine, mygale, tarantule, les fils le temps égrènent
Et attrapent moustiques repus de sang ; couleur vermeil.
Noble tâche que d'être mère, et le « moi » à l'étroit saigne,
Fuit la chaleur torride. Ici, les hyènes et leurs cris  gèlent
Le sang vibrant de vie, le sang de la  femme, des cheffes
De villages lointains dans l’intemporelle vallée où les louves hèlent
Pour ne pas pleurer, sans force pour hululer leur incessante peine,
Blessées par les chasseurs aux rires gras, au regard fou et souffle bref,
Aveuglés par leur bestialité éprouvée, ...ivrognes, ceux-là mêmes
Qui, gonflés d’orgueil, se prennent pour des dieux. Ils peinent
À voir ce que la Mère Nature a offert de plus précieux dans le flou
De leur vision du réel, vénérant la virilité dans les armes du courroux.

Après une journée éprouvante et une semaine terrifiante...





domingo, 5 de febrero de 2017

Hoy es ayer/aujourd'hui c'est hier

Tiempos coetáneos

Hoy es ayer. ¿Y si ayer fuese mañana?
Morada adorada, niña, sangre de mi alma.
Ayer fue hoy. ¿Y si hoy fuese mañana?
Inmortalizad  en la frágil franja de la esperanza.
Mañana será ayer. ¿Y si mañana fuese como volver,
desaparecer, vencer el espacio y el tiempo torcer?
Ayer: retroceder, abstraer el recuerdo del atardecer,
Trasponer, transcender, lo hilvanado descoser.
Hoy fue la vida relamer, el pretérito desatender,
el miedo remorder, a la postre rejuvenecer.
Mañana es interrogantes sustraer, vertientes descomponer,
sueños por engrandecer, luces del amanecer.


Temps contemporains

Aujourd'hui c'est hier. Et si hier était demain ?
Demeure adorée, sang de mon âme, la douceur de ta main.
Hier fut aujourd'hui. Et si aujourd'hui était demain ?
Immortalisée dans la plage fragile de l'espoir incertain.
Demain sera hier. Et si demain signifiait revenir,
Disparaître, vaincre l'espace et le temps ne pas définir ?
Hier serait alors faire marche arrière, 
Le souvenir du coucher du soleil abstraire,
Transposer, transcender, transparaître, le fil cousu défaire.
Aujourd'hui la vie à croquer à belles dents, du passé s'abstraire
La peur faire taire, rajeunir à bien plaire
Demain : questionnement ne pas soustraire, se complaire 
Rêveries à parfaire, lueurs crépusculaires.

miércoles, 1 de febrero de 2017

Sin ti

En una explosión de sabores 
Te he recordado, inmersa en olores
Me has invadido con los colores
De tu risa, luz de almíbar, palabras mayores.

Una silla taciturna se quedó quieta
Frente a la vida exuberante de tu nieta
Saboreando crema de cigalas, dispuesta
A catar, sin acatar reglas, fusión inquieta.


miércoles, 25 de enero de 2017

À la vie comme à la mort

La mort ? J'en ai peur
Elle est froide au toucher
Dure et éternelle, sans saveur
Discrète ravageuse de champs semés
D'espoirs sans cesse démultipliés
Telle l'araignée elle s'immisce
 Au féminin dans mon nid ; trouble esquisse.
Elle m'éprouve, je la désapprouve.
Et qu'est-ce que ça prouve ?
Que je suis chaude au coucher
Douce et temporelle, sans rancoeur
Tempête audacieuse de chants clairsemés
De désespoirs jamais déchantés.

Je tisse, telle Ariane, le fil d'une vie
Sur ses rives ; eaux troubles à l'envi.
Je la découvre, elle approuve.
D'un air sournois, elle se couvre, 
En mon for intérieur, je désapprouve.

domingo, 15 de enero de 2017

De deux choses lune

Là-haut la lune périmée
Avec son ventre tout rond
Accouche de l’obscurité
Versant nord du jour
Glacial dans sa pureté.
Rayonnant et blond
De son soleil mérité
Splendide lueur qui discourt,
Il interrompt le sombre précipité
Et s’amuse du silence : il fait jour.
Jour et nuit, nuit et jour
Alliées pour l’éternité
Vont et se défont sur fond
D’accord, contraire et doux.
L’un et l’autre sans se précipiter
Tournoient dans une valse de mots doux
L’autre et l’une dans un bond
Gravissent les états distanciés
Qui se touchent sans gravité
Pour l’alternance marier.
C’est ce qu’on dit au jour le jour
Même si  la nuit d’étoiles habillée
Osait d’un baiser la lumière faire chavirer,
Nuit et jour aux prises, éprises et acoquinées
Sans cesse en tendresses se déferont.


Vous la connaissiez cette histoire d’amour ?




viernes, 13 de enero de 2017

A destiempo

En la época de deshielo, el calor desmorona la solidez del frío,
Pura metamorfosis temporera del agua que erige montañas
La insustancial materia química de moléculas disipa la niebla.

El viento de la libertad sopla, se desmelenan los átomos sombríos,
Se oye el caótico entrechocar de núcleos esporádicos con caña.
Allí estás tú, experimentado el crujir temporal, serrana y traviesa.

Sin perder pie, anclada en la realidad temperamental, sin hacer ruido
Te desvistes de la blancura de la nieve estelar, con arte y maña,
Para recorrer fugaz el paso del tiempo sereno. Y ¡zas! Una flecha te atraviesa.

Las hipótesis tambaleantes de las mentes racionales en pleno estío
Recortan la realidad naufragada de una ciencia por ilustres amañada.
Llegará el día en que las pruebas irrefutables desdibujarán aquellas leyendas.


miércoles, 11 de enero de 2017

Un soupçon

Cette semaine, rien de rien
Rien que d’y penser -et je me retiens !-
Je suis rien moins que bien
Et là, vois-tu,  je n’y peux rien.

Parfois, l’élite est un peu vaut-rien
Et ce n’est pas rien !
Les vers, non pas de terre, ne me disaient rien
Et je n’y pouvais rien.

La tête à l’envers, mais un rien,
Comme si de rien n’était
Le jugement tombe en moins de rien
L’honneur alors s’éteint, et ça ne fait rien ?

Le serpent et son venin ne sont bons à rien
Si ce n’est à semer la peur, je n’y suis pour rien
C’est comme ça, rien à faire, non rien de rien
Les mots fusent : vos têtes, sinon rien.

Je m’y refuse, elles partent de rien
Ils reviennent de loin, ce n’est pas rien
Je réfute l’accusation  : je n’y étais pour rien !
Une dette ? Ma tête ? Pour trois fois rien ??!!

Inculpée, rien de plus, rien de moins
Que pour avoir osé penser un  rien
A d’autres peuples, les moins que rien
Qui, à l’inverse des oiseaux, migrent loin

Vers le froid pour y être réduits à rien
Sans qu’aucuns fils barbelés ne puissent rien
Contre leur volonté de fer, de faire en moins de rien
De leur misère une vie autre, un poil, un rien.

Sans armes, les populations en larme
Résistent, persistent, insistent : rien à perdre, elles rament
Et nous ? Rien à foutre, mais alors rien de rien






domingo, 8 de enero de 2017

THE END

Rien
Ou plutôt l'odeur
De ce qui fut terrien
Et qui maintenant n'est plus rien.

Rien

Ou plutôt la peur
De ce qui à présent vient
Et qui inéluctablement se meurt.

Rien

Ou plutôt l'ardeur
Des peuples à récupérer leurs biens
Et qui furent esclaves sans affront, au front baigné de sueur.

Rien 

Ou plutôt l'horreur
Des malheurs s'abattant comme des vaut-riens
Sur l'écorce souillée et violente en tout bien tout honneur.

Rien

Ou plutôt l'ampleur
Des déserts à l'infini de sable fin,
Cimetières secs de corps asséchés et cœurs arrachés ; douleur !

Rien

Ou plutôt la torpeur
Des os déchiquetés par les siens,
Cannibales de la survie, chiennes et chiens tueurs.

Rien

Ou plutôt la frayeur
Figée des visages effrayés, effarés et malsains
Sang coagulé, yeux desorbités, chair de puanteur sans fraîcheur.

Enfin

Vint
La fin

THE END


La louve

Ecrivons sur la page Pendant que la mer dégage Si la mère enrage Elle effacera toutes les pages